En ce mois de novembre 2024, la COP 29 réunit une nouvelle fois les dirigeants du monde entier pour discuter des solutions à la crise climatique. Face à l’urgence, les énergies renouvelables sont plus que jamais au cœur des débats. Parmi elles, le solaire se distingue comme une source d’énergie essentielle. Inépuisable et abondante, elle s’avère complémentaire à l’éolien, l’hydraulique et la géothermie. Energies Concept vous présente son importance dans le cadre de la transition énergétique mondiale qu’il convient de réussir ces prochaines décennies.
Panneaux solaires: de quoi parle-t-on ?
Si dans le langage courant, on utilise fréquemment les expressions de “panneaux solaires” et de “panneaux photovoltaïques” pour désigner la même chose, il n’est pas inutile de bien rappeler ce qui distingue les deux principaux dispositifs existants.
Panneaux photovoltaïques : ils transforment la lumière du soleil en électricité. Les cellules photovoltaïques en silicium absorbent les photons, provoquant le déplacement des électrons et générant un courant électrique continu. Un onduleur convertit ensuite ce courant en courant alternatif pour alimenter les appareils électriques.
Panneaux solaires thermiques : ces dispositifs captent l’énergie solaire pour produire de la chaleur. Composés de capteurs thermiques, ces panneaux solaires utilisent un fluide caloporteur qui emmagasine la chaleur des rayons solaires. Ce fluide transporte les calories jusqu’à un ballon d’eau chaude, permettant de chauffer l’eau sanitaire. Le fluide refroidi retourne ensuite en circuit fermé aux panneaux pour continuer le processus.
Voici un rappel des principaux intérêts de ces équipements pour la transition énergétique :
- Les panneaux solaires ont l’atout d’être recyclables à environ 94 % selon le groupe industriel énergétique Engie
- Avec une durée de vie qui peut atteindre 30 ans, ce type d’équipement ne nécessite pas d’être remplacé après quelques années d’utilisation
- L’énergie produite est issue de l’exploitation de l’énergie solaire, elle ne nécessite ainsi pas d’épuiser des réserves non renouvelables et produit une quantité de CO2 très faible. Environ 60 à 70% de l’empreinte carbone du solaire est représentée par la fabrication des panneaux.
- Contrairement aux centrales thermiques ou nucléaires, qui consomment de grandes quantités d’eau pour le refroidissement, les panneaux solaires n’ont besoin que de très peu d’eau, contribuant ainsi à préserver les ressources hydriques.
Des gaz à effet de serre qui progressent encore en 2024
Le recours à cette énergie renouvelable ne fait que croître, et ce à toutes les échelles. L’association SolarPower Europe estime que le photovoltaïque en Europe a progressé de 47 % en 2022, passant de 28,1 GW en 2021 à 41,4 GW. Dans le monde, le solaire totalise 1 034 GW avec une hausse de 191 GW de 2021 à 2022. D’après l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), l’énergie solaire devrait produire 2 350 GW d’électricité en 2027. Cela étant, la situation demeure toujours alarmante en matière d’environnement. En 2024, la température moyenne à la surface du globe dépasse déjà de près de 1,2 °C les niveaux préindustriels, occasionnant une série de vagues de chaleur et de phénomènes météorologiques extrêmes, à l’image de ceux dramatiques qui sont survenus dans l’est de l’Espagne cet automne 2024. De plus, les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter chaque année. A en croire les projections du Global Carbon Project, 37,4 milliards de tonnes de CO2 devraient être émises en 2024, soit une hausse de 0,8% par rapport à 2023.
Le solaire contribuera-t-il à atteindre les ambitieux objectifs climatiques ?
Dans le projet de Stratégie Française pour l’Energie et le Climat (FEC), la France a annoncé vouloir atteindre 75 à 100 GW de photovoltaïque dès 2035, de sorte à pouvoir répondre à l’augmentation des besoins en électricité décarbonée. Or, en 2023, nous n’en étions qu’à une puissance de 23 GW. Si les incitations publiques et la baisse continue des coûts devraient pouvoir accélérer le développement du parc existant, difficile de dire en l’état si la France touchera bien au but d’ailleurs initialement fixé pour 2050. A cette échéance, nombre de pays ambitionnent aussi de parvenir à la fameuse neutralité carbone.
Trop ambitieux ? L’IAE livre en tout cas quelques clés à sérieusement considérer à travers sa feuille de route vers le “zéro émission net”. Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° (engagement des accords de Paris 2015), il conviendrait d’instaurer à l’échelle de la planète un système énergétique comprenant 2/3 d’énergies renouvelables. Le solaire deviendrait la principale source d’énergie dans un peu plus de 25 ans et la part des énergies fossiles ne serait plus que de 20% (contre environ 80% en 2024).
Les experts du domaine joueront forcément un rôle crucial dans cette transition énergétique. Leur contribution sera déterminante pour accélérer le déploiement des technologies solaires et atteindre les objectifs climatiques fixés. Energies Concept illustre d’ailleurs à merveille le savoir-faire français dans ce domaine, avec une expérience de plusieurs années dans l’installation de panneaux photovoltaïques à Toulouse ou dans ses environs. Il n’est pas surprenant que la France, grâce à des acteurs engagés comme nous pouvons l’être, soit le pays émettant le moins de CO2 par habitant parmi les sept grandes puissances mondiales.